Notre histoire
La source du Tigre Blanc Institut découle avant tout, de rencontres passionnantes et de partages sincères. On pourrait presque dire qu’il s’agit d’une histoire de famille. Effectivement, puisque c’est sous l’aile de Shree Krishna Shahi que ses enfants, Sujan et Srijana, ainsi que moi-même avons développé nos savoirs des bols chantants.
Ensemble, nous avons fait notre formation pendant plus de sept hivers au temple de Swoyambhu, pour le plus grand bonheur de maître Shree qui a pu enfin partager sa passion avec ses enfants et pour la première fois, transmettre la totalité de son savoir.
Swoyambhu, Népal 2011
Lumbini, Népal 2013
Swoyambhu, Népal 2014
Swoyambhu, Népal 2015
Katmandou, Népal 2020
Je leur serai toujours reconnaissant
pour la confiance qu’ils ont eu envers moi et pour m’avoir accueilli comme un nouveau membre de leur communauté.
Le bol chantant
est avant tout, une expérience du cœur
Grâce à eux
Les savoirs du bol chantant m’ont été transmis avec beaucoup de joie dans la plus pure des traditions. C’est pourquoi le devoir de protéger, préserver et transmettre ce savoir ancestral avec respect de la tradition est devenu pour nous une vocation.
Nous sommes malheureusement encore trop peu nombreux face à ceux qui modifient, inventent ou changent la nature même des bols ou de leurs savoirs.
Extrait, France 5 Échappées belles : Népal, le voyage inattendu…
Maître Shree Krishna Shahi, un pionnier
Maître Shree est le pionnier dans le développement des techniques traditionnelles du bol chantant et des sons qui guérissent.
Il apprit à l’âge de sept ans, par le biais d’un shaman, son grand-père adoptif tibétain « Tashi Lama ».
Pendant plus de 40 ans, il permit à cet art ancestral d’être diffusé dans le monde entier.
Pourquoi Tigre blanc ?
Comme le bol chantant, le Tigre se retrouve dans pratiquement toute l’Eurasie. Il est aussi très présent dans la culture mongole, là où le bol chantant tient ses racines. Le Tigre est une espèce protégée en voie d’extinction, on peut néanmoins le trouver dans les zoos ou les cirques, toujours plus maltraité.
Le Tigre blanc quant à lui est tellement rare que tous les Tigres blanc sont issus de la reproduction de la même lignée du seul spécimen capturé dans les années 60, ce qui donnera lieu a des dégénérescences et autres maladies.
Encore une fois c’est une bonne comparaison avec le bol chantant que l’on peut retrouver dans toutes les foires ou exhibition bien-être, utilisé à toute les sauces allant jusqu’à transformer sa nature.
Divinité pour certains, force de la nature pour d’autres, le tigre a su marquer l’esprit de l’homme au fil du temps. Entouré de mythes et de légendes il continue d’attiser la fascination, son rugissement ne laissant personne indifférent, tout comme le bol chantant…
Romain Celeyron
fondateur du tigre Blanc Institut
Musicien de formation, je m’intéresse depuis toujours à la musique, à l’archéologie et à l’anthropologie. J’enrichis ces passions, en parcourant le monde. Lors de mon premier voyage en Inde, j’ai réalisé que jouer de la musique aidait à tisser des liens d’amitié et à être introduit au sein de communautés, sans même en parler la langue. Afin d’améliorer ma technique, j’ai étudié dans une école de musique à Genève, l’ETM, aux côtés du génie Christophe Godin, référence mondiale dans le domaine de la guitare.
J’ai aussi eu la chance et l’honneur d’apprendre l’ancien art du bol chantant pendant plus de sept hivers, auprès du maître Shree Krishna Shahi, de son fils Sujan et de sa fille Srijana. Je mets en pratique ce que j’ai appris depuis plus de huit ans dans un des plus préstigieux centre de bien-être à Genève et collabore avec des professionnels de santé, aussi bien pour la thérapie individuelle que pour la transmission de ce savoir par le biais de formations.
Le bol chantant est un objet qui a produit un tournant dans ma vie, j’ai donc envie de vous transmettre la source de cette passion qui m’anime. J’ai aussi à coeur de partager avec vous les récits, à la fois épiques et humbles, de mon maître, un homme d’une grande générosité envers les autres, qui a été comme un père pour moi. Il mérite que l’on fasse la lumière sur lui.
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Shree Krishna Shahi
Maître en bol chantant
Shree Krishna Shahi est le pionnier dans le développement des techniques traditionnelles du bol chantant. Il commença à apprendre les secrets de ces sons qui guérissent à l’âge de sept ans, par le biais de son grand-père adoptif , Tashi Lama qui, chaque année, descendait des hauts plateaux de l’Himalaya par caravane de yacks afin de vendre du sel dans la vallée de Katmandou. Tashi Lama était issu d’une famille de shamans et utilisait les tambours, les plantes médicinales et les bols chantants dans la pratique de certaines techniques de guérison. Ce savoir lui fut transmis à travers les âges par ses pairs.
Une vie d’apprentissage
Quand il n’était qu’un enfant, Shree commença par s’entraîner à soulager la douleur des caravaniers. Puis au fil des années, il combina d’anciennes pratiques chamaniques avec l’ajout d’éléments modernes, comme l’utilisation des notes de musiques et leurs relations avec les chakras.
Son savoir, source d’Intérêt
Il a été consulté sur des propriétés de guérison des bols chantants, par des médecins du monde entier. Il reçut aussi la visite du Premier ministre Indien accompagné de plusieurs docteurs.
Transmettre par amour du partage
Tout au long de son parcours, Shree Krishna Shahi partagea son savoir en formant des gens de tous les pays et a été impliqué dans la création de divers centres de bols chantants comme aux États-Unis, en Pologne, au Japon ou encore en Corée du Sud pour n’en citez que quelques-uns.
Shree a aussi formé le népalais Santa Ratna Sakya qui, par la suite, devint son partenaire, ainsi que Hans de Barch pour les Pays-Bas et Peter Hess pour l’Allemagne. Certains des élèves de Shree perpétuent les pratiques originales et les développent à partir de ces bases, alors que d’autres travaillent sur leurs propres thérapies expérimentales et transforment la nature et la composition même des bols chantants à des fins commerciales.
C’est la raison pour laquelle l’institut du Tigre Blanc a pour mission de faire honneur à Shree qui dédia sa vie aux bols pour le bien des autres. Il est important que l’on sache où tout a commencé.
Shree sait combien l’histoire des bols chantants est intimement liée aux traditions Newari, à l’art de la vallée de Katmandou et aux cultures transhimalayiennes du sud et sud-est de l’Asie.
Extrait, France 5 Échappées belles : Népal, le voyage inattendu…
Sujan Shahi
Partenaire et praticien
Bercé par les sons de mon père depuis aussi loin que je puisse me souvenir je me suis naturellement tourné vers l’univers de la vibration. Par la suite, j’ai fait une école de chant, tout en pratiquant la guitare et le piano.
Lorsque j’ai fait la rencontre de Romain en 2009 nous avons monté un groupe de musique avec les jeunes de Swoyambhu.
En parallèle, avec ma soeur Srijana et Romain, nous nous sommes intéressés de plus près à la pratique des bols chantants, et par le biais du savoir de mon père nous avons découvert l’étendue de son art. Une passion qui nous mènera à nous former pendant plusieurs années.
Je suis maintenant diplômé d’un master au Brisish College de Katmandou et suis plus que jamais déterminé à faire perdurer l’héritage de mon père.
Srijana Shahi
Partenaire et praticienne
Ayant été bercée par les sons des bols de mon père depuis mon enfance tout comme mon frère, la vibration a toujours été présente dans ma vie.
Je suis attirée par le côté mystérieux et spirituel du bol chantant, car déjà très jeune j’étais proche des moines du monastère et étais prête à rentrer dans les ordres.
En plus de notre formation auprès mon père, j’ai aimé faire découvrir à Romain les rituels journaliers des moines et nos échanges sur la vibration, le monde et la philosophie de la vie.
Les bols chantants et mon héritage mon fait prendre un autre chemin et je suis très heureuse de pouvoir perpétuer cette tradition et d’aider mon prochain.